mardi 11 juin 2013

Le chant des baleines à bosse enregistré à Madagascar

Des hydrophones pour enregistrer le chant des baleines à bosse ont été installés dans les eaux malgaches de Sainte-Marie. Baptisé BaoBab, ce projet mobilise actuellement 9 appareils répartis dans 3 sites différents. L’an passé, le projet BaoBab, une initiative de Cétamada, association pour la protection des mammifères marins, a débuté avec 3 hydrophones qui enregistraient des données 24h/24, lesquelles servent ensuite d’études pour comprendre la signification des sons émis par les baleines à Bosses suivant des classements spécifiques. Cette année, l’association, avec ses partenaires, a investi dans 6 autres appareils. Au total donc, 9 hydrophones sont opérationnels dans les eaux de Sainte-Maire, dans l’est malgache. Des acousticiens de l’Université Paris Sud et d’autres scientifiques de renom ont épaulé le Cétamada dans la mise en place de ce nouveau dispositif, selon l’Agence Presse OI, précisant qu’il s’agit du premier réseau installé dans l’Océan Indien.

jeudi 2 mai 2013

Le secret de l'hibernation du lémurien percé

Des chercheurs qui se demandaient où donc pouvaient bien passer les lémuriens nains de Madagascar durant l'hiver ont eu la surprise de les découvrir roulés en boule dans un terrier, en train d'hiberner. Les lémuriens nains (genre Cheirogaleus) de l'est de l'île seraient les seuls primates du monde hibernant sous terre, selon cette découverte publiée jeudi dans la revue britannique Nature Scientific Reports. Certes, on avait déjà récemment découvert que le Chirogale moyen (Cheirogaleus medius), qui vit dans les forêts sèches de l'ouest de Madagascar, dormait lui aussi sept mois durant dans des arbres creux. Et les scientifiques pensaient jusqu'à présent que leurs cousins orientaux faisaient de même, bien qu'ils n'aient jamais réussi à découvrir leur cachette dans les arbres. "Vous ne les voyez pas, vous ne pouvez pas les piéger ou les trouver durant la saison sèche (l'hiver) lorsque vous arpentez la forêt", explique à l'AFP Marina Blanco, co-auteur de l'étude. "Ils devaient pourtant bien aller quelque part...", ajoute la chercheuse de l'Université de Hambourg (Allemagne). Marina Blanco et ses collègues ont donc profité de l'été pour équiper douze chirogales vivant dans la forêt de Tsinjoarivo de colliers-émetteurs. Ils ont patiemment attendu que l'hiver vienne puis se sont lancés sur la piste des petits primates avec leurs détecteurs, s'attendant à les trouver dans les arbres, nichés dans des creux douillets. "Nous pistions le signal des colliers en pointant l'antenne en l'air, en direction de la cime des arbres. Mais comme le signal provenait du sol, on a pensé que l'animal avait perdu son collier", raconte Marina Blanco. "Nous avons regardé tout autour de nous sans rien voir, alors nous avons commencé à creuser. Et nous avons découvert une petite boule de poils: le lémurien nain était enroulé et froid au toucher, et il portait encore son collier", poursuit-elle. Les petits primates, d'un poids moyen de 250 à 350 grammes selon l'espèce, ont hiberné pendant trois à six mois, enterrés sous 10 à 40 centimètres de terre et d'humus. L'hibernation des primates est un phénomène connu uniquement chez les lémuriens de Madagascar. Il s'explique probablement par le fait que les forêts des hauts plateaux peuvent connaître d'importantes chutes de température l'hiver, entre 0°C et 5°C, alors que l'été la température moyenne est de l'ordre de 30°C. La plupart des animaux connus pour hiberner (ours, hérissons, écureuils, etc.) vivent dans des milieux froids ou tempérés. L'hibernation permet un ralentissement du métabolisme et un abaissement de la température du corps qui économise les réserves d'énergie. Selon l'étude, un terrier isolerait tout simplement mieux du froid le lémurien qu'un creux dans les arbres, lui permettant de passer l'hiver plus confortablement.

dimanche 21 avril 2013

Une espèce inconnue de dinosaure découverte à Madagascar : Le Dahalokely tokana vivait il y a 90 millions d'années et mesurait entre 2,75 mètres et 4,3 mètres.

Il s'apppelle le Dahalokely tokana. Une nouvelle espèce de dinosaure a été découverte à Madagascar, c'est ce qu'a annoncé le Musée de Paléonthologie de Claremont, en Californie, jeudi 18 avril 2013. Il s'agit la première découverte d'espèce depuis 10 ans. Des restes fossiles de Dahalokely tokana ont été mis au jour en 2007 et en 2010 au nord de l'île de Madagascar. Le Dahalokely tokana (littéralement, "petit bandit solitaire", un nom d'inspiration malgache) mesurait entre 2,75 mètres et 4,3 mètres et vivait il y a 90 millions d'années, rapporte The Independent. Ce qui fait de lui un dinosaure de taille modeste comparé à ses congénères. Le Dahalokely tokana serait un théropode, donc un dinosaure bipède, appartenant au groupe des abélisauridés, précise Futura sciences. Ce dinosaure était carnivore. Des chercheurs étudient les restes fossiles retrouvés (une cervicale, six dorsales et des morceaux de côtes) et espèrent pouvoir en retrouver d'autres pour reconstituer un squelette plus complet. Sa découverte laisse à penser qu'il a pu avoir des descendants après la séparation de Madagascar et l'Inde (qui ne formaient qu'un seul continent entre 100 millions d'années et 88 millions d'années avant notre ère).

lundi 1 avril 2013

Noni (morinda citrifolia)

Le noni ou le morinda citrifolia est une petite plante originaire des Indes. Cette plante est cultivée dans les îles volcaniques de la Tahiti et dans les régions tropicales. Le noni est utilisé comme une plante médicinale par les habitants de la Polynésie et du Hawaï. Le noni produit un fruit dont la pulpe sert à faire du jus de fruit. Ce jus est actuellement commercialisé sur le marché. Madagascar : Le noni, une plante capteur de carbone Les producteurs ruraux vont participer à la protection de l’environnement. La vulgarisation de certaines plantes comme le noni va y contribuer. Noni. C’est le nom de la plante qui sera vulgarisée par le Programme de promotion de revenus ruraux (PPRR) auprès des producteurs ruraux. Ayant une bonne capacité d’absorption de carbone, la culture du noni permettra à ces derniers d’apporter plus de contribution dans la protection de l’environnement et participe davantage à la lutte contre le changement climatique. L’existence de la plante permettra aussi d’améliorer les productions. La vulgarisation débutera au mois de février auprès des paysans producteurs de litchis, encadrés par la société Faly Export, dans les régions Analanjirofo et Atsinanana.

jeudi 7 juin 2012

Vétiver

Vétiver (également écrit autrefois vétyver) est un nom vernaculaire ambigu désignant en français des plantes de la famille des Poaceae (Graminées). Il s'agit de plusieurs espèces du genre Chrysopogon (et anciennement placées dans le genre Vetiveria). On en connaît une douzaine d'espèces poussant dans les zones tropicales. La plus connue est Chrysopogon zizanioides qui pousse surtout sur le sous-continent indien. Deux autres espèces sont fréquemment cultivées : Chrysopogon nigritanus (Afrique australe) et Chrysopogon nemoralis (Asie du Sud-Est). La plante se présente sous forme de grandes touffes vertes, dont la racine, se développant verticalement, peut atteindre des profondeurs allant jusqu'à trois mètres. C'est surtout cette racine que les Européens connaissent. Le mot vétiver, apparu dans la langue française au début du XIXe siècle, est emprunté au tamoul vettiveru, sans doute par l'intermédiaire de l'anglais. Il est appelé khus khus dans plusieurs régions de l'Inde et xieng geng sao en chinois. En 2010, Biolandes a obtenu une attestation de commerce équitable pour la production d’huile essentielle de vétiver malgache issue de l’agriculture biologique, selon le cahier des charges ESR d’Ecocert. A Tsiroanomandidy, dans la région des hauts plateaux de Madagascar, Biolandes a conclu un contrat de production de racines de vétiver avec une association de producteurs, Manitra, selon les règles du commerce équitable. L’association Manitra, qui regroupe environ une trentaine de planteurs dans le Fokontany (village) de Marolaona, s’engage à fournir des racines sèches de vétiver certifiées Biologique et NOP pour la distillation. De son côté, Biolandes s’engage à acheter les racines produites selon une rémunération minimale garantie et verse 5% du montant total des achats au titre d’un fond social et de développement à l’association Manitra.

Flamboyant

Le flamboyant - Delonix regia : un arbre à floraison rouge spectaculaire. Originaire de Madagascar, on le rencontre maintenant dans toute la zone intertropicale. Le flamboyant est un arbre de plus de 10 m de hauteur en forme de parasol. Il est tout à fait remarquable lorsque ses grosses fleurs rouges ou jaunes font leur apparition en été. Son feuillage disparait pendant la saison sèche pour réapparaître avec le retour de la saison des pluies.

jeudi 31 mai 2012

Plantes urticantes

Irritantes mais à usage multiple La période hivernale est propice à la fructification des plantes urticantes. Ces plantes occupent généralement les milieux secs. Une promenade dans les champs ou en forêt truffés de plantes urticantes peut provoquer des démangeaisons lorsqu’on s’y frotte par inadvertance. Etymologiquement, le mot « urticant », dérive du nom « ortie », une plante du genre Urtica, de la famille des Urticaceae. Cette famille regroupe 16 genres et 59 espèces dont plus de 70% sont endémiques de la Grande Ile selon la base des données du Missouri Botanical Garden (MBG), un organisme bien connu sur la recherche et la conservation des plantes. Obetia madagascariensis appelé Imiha, Mia, Miagna, Miana, Miha, ou encore Obétie de Madagascar fait partie de ces plantes qui ne se trouve nulle part ailleurs qu’à Madagascar. Elle est visible à l'Ouest et au Sud du pays. En fait, un contact avec les poils urticants de ces plantes provoque à la fois une intense démangeaison et une sensation de brûlure. Au nombre des composés isolés de ces poils, qui contribuent vraisemblablement à l’effet urticant, se trouvent l’histamine, la sérotonine et l’acétylcholine qui peuvent déterminer des dermites allergiques. C’est exactement pour ces propriétés irritantes que des gens font pousser ces plantes autour de leur maison comme haie vive. En fait, ces plantes sont à usages multiples car certaines d’entre elles font partie des plantes médicinales les plus utiles et les plus efficaces. Leurs feuilles ont des propriétés toniques, dépuratives, diurétiques, et anti-inflammatoires et sont couramment utilisées pour éloigner les rats et les taupes. La grande ortie est également très utilisée à des fins alimentaires, industrielles et agricoles (en tant qu'engrais vert et insecticide). Les tiges d’Obetia madagascariensis et d’O. radula sont très appréciées car elles produisent des fibres de bonne qualité utilisées en vannerie et pour fabriquer des cordages et des textiles résistants. On peut en faire un papier de première qualité. Mais ils existent aussi des plantes urticantes appartenant à d’autres familles. C’est le cas du Stizolobium pruriens, connue sous différentes noms malgaches comme Taingolotra, Tankilotra, Tainkilotra, Tankifotsy, Tainkilobazaha. Le Tainkilotra appartient à la famille des haricots ou légumineuses. C’est une plante dont les fruits à poils vésicants qui s’envolent dans l’air rendent le lieu où ils se trouvent inabordables. Les Malgaches arrivaient même à trouver un proverbe sur cette espèce urticante disant : « Tainkilobazaha vaky hono ka izay malailay miala », ce qui veut dire : un tainkilobazaha qui éclate, que celui qui a des démangeaisons s’en aille. (se dit d’une affaire dans laquelle ceux qui ne peuvent pas la supporter doivent s’en aller).